Le 23 juillet 2024 • Mis à jour le 25 juillet 2024
La mobilité partagée regroupe deux modes de déplacement :
-L’autopartage, qui consiste à mettre à disposition des particuliers des véhicules en libre-service ou à mettre des particuliers en relation pour partager l’utilisation d’un véhicule.
-Le covoiturage, qui désigne l’utilisation d’un même véhicule par plusieurs personnes (un conducteur non professionnel, ainsi qu’un ou plusieurs passagers) pour effectuer un trajet commun, quotidien ou occasionnel.
Aujourd’hui, 75 % de l'énergie utilisé par nos voitures sert à transporter des sièges vides et 7 conducteurs sur 10 sont seuls dans leur voiture, nous avons donc un haut potentiel de mobilité partagée sur les déplacements quotidiens.
À l'heure où le changement climatique impose des défis pressants et où les transports représentent un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France, la mobilité partagée se présente comme une réponse adaptée.
En effet, la mobilité partagée, comme le covoiturage et l'autopartage, permet d'optimiser les trajets tout en réduisant leur impact environnemental. Ainsi le covoiturage représenterait à l’échelle d’un équipage une économie de 12% des émissions de gaz à effet de serre. En mutualisant les moyens de transport, ces systèmes contribuent à diminuer le nombre de véhicules sur les routes, ce qui signifie moins d’embouteillage et moins de polluants nocifs pour la santé (oxyde d’azote…).
Toutefois, les enjeux entre les territoires urbains, périurbains et ruraux ne sont pas les mêmes.
Une offre diversifiée de transport collectif en espace urbain est une réponse aux enjeux de mobilité douce, alors que les territoires ruraux font face aux défis des distances et d’utilisation de la voiture, vitale pour beaucoup d’habitants.
Dans ces milieux peu denses, des solutions différentes existent :
-L’autopartage qui consiste à mettre à disposition des particuliers des véhicules en libre-service ou à mettre des particuliers en relation pour partager l’utilisation d’un véhicule.
-Le covoiturage, qui désigne l’utilisation d’un même véhicule par plusieurs personnes (un conducteur non professionnel, ainsi qu’un ou plusieurs passagers) pour effectuer un trajet commun, quotidien ou occasionnel.
Réduisant les émissions de gaz à effet de serre, elles permettent également de renforcer le lien social au sein de la population d’un territoire.
Les collectivités locales peuvent jouer un rôle clé dans la réduction des émissions de carbone et l'amélioration de la qualité de l'air urbain grâce à la mobilité partagée !
Je veux accélérer la transition écologique de ma collectivité
Pour évaluer le covoiturage, l'autopartage, la location de vélos et autres services similaires dans les collectivités, il est essentiel d'analyser l'offre de mobilité actuelle sur un territoire et de la comparer à des initiatives menées ailleurs. Cette comparaison aide à identifier les meilleures pratiques pour renforcer l'accessibilité et l'efficacité des mobilités partagées.
Pour promouvoir la mobilité partagée, il est essentiel d'allouer un budget dédié et de désigner du personnel qualifié pour coordonner ces initiatives. Cette approche favorise une intégration efficace des modes de transport variés dans les politiques urbaines.
Un système d'information multimodal est crucial pour faciliter la recherche d'itinéraires combinant transports en commun, location de vélos et autopartage, tout en assurant une tarification solidaire et une billettique coordonnée. Cette initiative améliore l'expérience des usagers et permet d’optimiser leurs déplacements urbains et contribue à réduire l'empreinte carbone associée aux transports.
Encourager l'usage de la voiture partagée présente de nombreux avantages pour les collectivités. En soutenant le covoiturage, l'autopartage et l'auto-stop organisé, la collectivité réduit la congestion urbaine et les émissions de carbone. Avec la création d'aires dédiées, une signalisation efficace, et des initiatives comme la garantie de déficit, elle facilite l'adoption de ces modes de transport. L'autopartage des véhicules professionnels et la participation à des SCIC renforcent la durabilité des solutions de mobilité partagée.
Développer des offres de location de vélos, comme les systèmes en libre-service et la location longue durée, encourage leur utilisation par la population. Ces initiatives, qui permettent de cibler divers groupes tels que les étudiants et les salariés d'entreprises, facilitent l'essai et l'adoption des vélos comme moyen de transport quotidien.
À titre d’exemple, la Ville d’Echirolles a déployé plusieurs pistes cyclables permettant des itinéraires vélos directs, sécurisés et confortables. En plus d’apaiser la circulation automobile, cela a permis de sécuriser les circulations cycles et piétons et de planter des arbres.
Pour assurer le suivi des objectifs fixés, des enquêtes périodiques sur l'utilisation des différentes offres et des sondages de popularité sont essentiels. Les résultats de ces enquêtes doivent également être intégrés dans le processus d'amélioration continue, pour ajuster les stratégies et optimiser les services en fonction des besoins et des préférences des utilisateurs.
Depuis 2021, la Communauté d’Agglomération d’Épinal a créé et lancé un service de mobilité multimodal avec 3 axes principaux :
-Le service Vilvolt, qui assure une location de vélos de longue durée, de vélos avec assistance électrique en libre-service, ainsi qu’un service de location de vélos musculaires pour les étudiants
-Le système de covoiturage et son application KLAXIT (maintenant BlaBlaCar Daily), qui mettent en lien les covoitureurs pour leurs trajets domicile-travail (cofinancés par la collectivité)
-L’extension du réseau de transport collectif urbain « Imagine » avec une nouvelle ligne.
La Métropole de Montpellier a mis en place la gratuité totale des transports en commun pour l’ensemble des habitantes et des habitants. Les premiers résultats ont montré une augmentation de 23,7% de la fréquentation des transports entre 2019 et 2024, accompagnée d’une hausse de l’usage du vélo.
La hausse concerne aussi bien les heures de pointe que les heures traditionnellement creuses, ce qui témoigne d’usages plus diversifiés (loisirs, sociabilité).
Et si vous engagiez, vous aussi, votre collectivité ?
Je découvre le programme Territoire Engagé Transition Écologique